Au nord de l'Europe, les enfants dont la mère a été enceinte pendant les mois de fort ensoleillement ont moins de risque de souffrir de cette pathologie.
La sclérose en plaques reste une maladie d'origine mystérieuse, même si l'on sait que sont en cause à la fois des facteurs génétiques et environnementaux. Peut-on réduire le risque d'être frappé par cette affection neurologique à l'évolution imprévisible, mais qui entraîne pour la moitié des patients un handicap important à long terme?
Plusieurs études ont suggéré le rôle protecteur de l'ensoleillement, parmi les facteurs d'environnement impliqués. L'exposition au soleil contribue à la fabrication de la vitamine D par la peau. Or, on sait par exemple que le risque de sclérose en plaques augmente en Europe selon un gradient géographique qui part du Sud et monte vers le Nord. Le rôle de la vitamine D dans cette maladie n'est pas clair, même si les preuves de son implication s'accumulent.
Il y a quelques années, des chercheurs ont suggéré que les personnes nées en automne et en hiver, dont la mère avait donc vécu une grande partie de sa grossesse en été, avaient un risque réduit de souffrir de cette pathologie neurologique par rapport à celles venues sur terre au printemps, donc avec un deuxième ou un troisième trimestre de gestation en hiver.
source: Yahoo.fr
