J'ai 29 ans, et j'ai donné naissance à mon premier garçon, Matthieu, il y a six mois. Anxieuse de tempérament, et relativement douillette, j'ai toujours appréhendé ce que serait mon accouchement, une peur alimentée par toute l'image anxiogène qu'on nous en donne parfois – douleur, lenteur...Dès mon troisième mois d'une grossesse tranquille et heureuse, je commençai à m'intéresser aux diverses techniques qui m'étaient proposées.
Très attirée par tout ce qui est « naturel », j'ai toujours été rebutée par la surmédicalisation de la grossesse. C'est donc ravie que j'ai découvert la possibilité d'accoucher sous-hypnose. Après renseignement, j'ai pris rendez-vous dans un hôpital parisien qui proposait cette méthode, pour rencontrer la sage-femme qui m'accompagnerait jusqu'au jour-J. Une femme charmante qui en deux mots m'explique les grands principes de la technique : des séances très brèves – environ dix minutes, dès le quatrième mois, durant lesquelles j'apprendrais à dissocier mon esprit de mon corps dans le but de mieux gérer la douleur. Autre point qui me séduit tout de suite : l'implication du papa dans l'accouchement, qui est le relais de ma sage-femme pour me rassurer et me guider de sa voix familière pendant le travail.
source: Yahoo.fr