Ex-présentatrice vedette de Zone Interdite sur M6, Mélissa Theuriau a décidé de mettre un terme à cette riche expérience afin de monter sa propre maison de production, 416, - qui emploie aujourd'hui quatre salariés - et passer derrière la caméra. Une prise de risque, une envie de sortir de son confort, qui est honorable. La journaliste qui avoue pouvoir revenir dans le futur devant la caméra, s'est confiée à Paris Match et évoque les attaques racistes dont elle a été victime mais aussi son amitié avec Florence Cassez.
"Mettre les mains dans le cambouis", "produire des films qui racontent un engagement", comme Maternité, carrière : un équilibre impossible ?, diffusé sur Teva le samedi 30 novembre dernier, Mélissa Theuriau sait ce qu'elle veut et ne veut pas. Ce qui a parfois joué contre elle. En refusant en 2006 la présentation du 20 heures de TF1, la journaliste a été "virée" de LCI où elle était très heureuse. "Je me suis retrouvée dehors avec mes cartons et mon badge ne fonctionnait plus"... ambiance ! Malgré cette expérience, la belle jeune femme de 35 ans, ne fait toujours pas de concession, encore moins lorsqu'il s'agit de dire ce qu'elle pense.
Ainsi, lorsque la journaliste lui demande si en ayant épousé l'humoriste Jamel Debbouze, un Franco-Marocain, elle a été confrontée au racisme, la maman de Léon (5 ans) et de la petite Lila (2 ans), répond de façon cash : "Quasi chaque semaine on m'écrit que je fais 'honte à la France d'avoir épousé un handicapé arabe qui ne sait pas aligner deux mots de français et qui, de toute façon, va crever bientôt'". Des propos très durs qui l'ont même empêché de dormir pendant un temps. Et puis, son humoriste de mari a réussi à trouver les mots pour l'aider à se détacher de ces attaques. Mais le mal est fait. Contrairement à lui, Mélissa Theuriau pense que la France est raciste.
source: yahoo.fr
