Relativement épargnées par la crise de 2008, les banques
japonaises devraient leur salut au médiocre niveau d'anglais de leurs salariés,
selon le ministre des Finances Taro Aso.
Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, les
banquiers japonais ont peut-être évité la crise des "subprimes" de
2008 grâce à leurs lacunes en anglais ! C'est du moins ce qu'a affirmé Taro
Aso, ministre des Finances et vice-premier ministre du pays, lors d'un colloque
à Tokyo.
"De nombreuses personnes ont été piégées par des
produits financiers douteux. Les banques japonaises ne se sont pas jetées
dessus comme les banques européennes. Leurs dirigeants comprenaient à peine
l'anglais, c'est pour ça qu'ils n'ont pas acheté", a déclaré au Wall
Street Journal l'homme en charge de mener la nouvelle politique économique de
Shinzo Abe, chef du gouvernement nippon.
Une dette abyssale et des bourdes à répétition
Un constat quelque peu exagéré, comme le précise Big
Browser, le blog des journalistes du Monde.fr. En effet, le Japon est entré en
récession "dès le troisième trimestre de 2008" soit "quelques
mois après la chute de Lehmann Brothers", avant de céder la place de
deuxième économie mondiale à la Chine en 2009. Le pays s'est ensuite retrouvé
confronté à une "sévère crise économique" : hausse du chômage, baisse
des exportations, hausse du yen et explosion de la dette publique, qui
atteindra 245 % du produit intérieur brut en fin d'année, selon le Fonds
monétaire international (FMI)source :yahoo.fr