La page du PDG de Facebook piratée par un expert informatique

La page personnelle du PDG du réseau social en ligne Facebook, Mark Zuckerberg, a été piratée par un expert qui voulait démontrer une faille dans la sécurité informatique du groupe et qui espérait en tirer une rémunération.
Facebook rémunère régulièrement les experts qui l'avertissent sur des failles de sécurité, mais le chercheur palestinien Khalil Shreateh, qui voulait attirer l'attention du groupe après que de précédentes prises de contact eurent été ignorées, a passé la ligne rouge en s'en prenant à la page de M. Zuckerberg.
M. Shreateh a dit sur son blog qu'il avait trouvé une manière de contourner la sécurité informatique du groupe et de modifier les éléments postés sur la page d'un utilisateur du réseau social.
Il montre qu'il a d'abord posté une vidéo d'Enrique Iglesias sur le mur de Sarah Goodin, une amie d'université de Mark Zuckerberg. Après avoir informé le groupe de cette manipulation, et après avoir vu ses remarques ignorées par les équipes de sécurité du groupe, il a posté directement un message sur la page de Mark Zuckerberg.
"Cher Mark Zuckerberg, je suis désolé d'avoir enfreint la confidentialité de votre page et d'avoir affiché un message sur votre mur, mais je n'avais d'autre choix après tous les rapports (pour signaler une faille de sécurité) que j'ai envoyés à l'équipe de Facebook", a écrit M. Shreateh.
"Je m'appelle Khalil, je viens de Palestine", ajoute-t-il. En réaction, Facebook a immédiatement désactivé le compte de l'individu et lui a envoyé un message l'informant que le groupe ne pourrait le rémunérer pour avoir exposé une faille informatique, lui reprochant d'avoir "violé les termes et services" du groupe en piratant des pages du réseau.
Dimanche, un ingénieur de sécurité de Facebook, Matt Jones, a écrit sur un forum de sécurité informatique que le problème décrit par M. Shreateh avait été "réglé jeudi", admettant toutefois que son équipe aurait dû "demander (à l'expert palestinien) plus de détails plus vite".

Un porte-parole de Facebook a ajouté auprès de l'AFP que Facebook n'avait "pas ignoré les rapports" de M. Shreateh mais que ce dernier n'avait pas fourni "assez de détails" et que la politique du groupe est claire sur le fait que "ce n'est jamais acceptable de démontrer des bugs sur les pages d'utilisateurs non-consentants" du réseau.
source : yahoo.fr