La péridurale est de plus en plus utilisée pour soulager les douleurs de l'accouchement, mais nombreuses sont les femmes qui attendent le jour J pour se décider à la demander. Nos réponses aux questions que vous vous posez avant d'accoucher.
Lors de l'accouchement comme pour toute autre intervention chirurgicale, de nouvelles dispositions rendent obligatoire l'information complète de la patiente. Votre obstétricien et l'anesthésiste vous informant donc des risques exceptionnels encourus et les troubles neurologiques majeurs, comme la paralysie ou la perte de contrôle des sphincters, en font partie. Ces accidents s'observent dans moins de 1 cas sur 100 000 anesthésies mais il est vrai que la péridurale réclame, de la part de toute l'équipe médicale, la même vigilance qu'une anesthésie générale. >> A découvrir aussi : Accouchement: toutes les questions qu'on n'ose pas poser
Des maux de tête n'apparaissent que dans 10 % des cas. Elles sont généralement dues à un incident : quelques gouttes de liquide céphalo-rachidien se sont échappées parce que l'aiguille a franchi la membrane méningée.Cet incident est de moins en moins fréquent, car les aiguilles sont de plus en plus fines. Par précaution, il vaut mieux rester allongée quelques heures, la tête à plat. Lorsque la zone endormie se réveille, la jeune maman ressent souvent des petits picotements qui ne doivent pas inquiéter. En revanche, il faut bien surveiller les urines, car une difficulté à uriner dans les heures qui suivent n'est pas rare. Il peut même exister une rétention urinaire obligeant à recevoir une sonde. Tout rentre dans l'ordre en 24 heures.
source: Yahoo.fr