Vous qui pensiez être "heureuse en ménage", voilà que vous rêvez d'une aventure torride avec le nouveau stagiaire du service compta. C'est les hormones ou le printemps ?
La crise a bon dos : elle serait responsable de tout, et notamment de nos envies de donner un coup de canif dans le contrat qui nous lie à nos chéris. Eh oui, c'est ce qui se raconte outre-Manche dans les médias. Peut-être parce quand on ne peut plus se permettre de craquer sur une petite robe sexy pour s'assurer de son sex-appeal, on le teste autrement. Parce qu'on a besoin de jouissance dans la vie, et qu'un amant c'est un luxe abordable. Parce que l'incertitude économique rend notre chéri moins puissant à nos yeux.Bref, les raisons de mater les beaux mâles qui passent sont légion. Mais il n'y a pas que la crise qui joue du tam-tam sur notre libido. De tous temps, les femme ont eu envie d'aventures. Mais le carcan des conventions sociales et religieuses nous tenaient en martingale. Aujourd'hui, il en faut plus pour nous freiner. Reste qu'avant de craquer pour le beau mec du troisième, il faut savoir pourquoi on en est arrivée là. A lire aussi:Infidélité: l’homme est-il plus infidèle que la femme ?Les infidèles: elles témoignent
Ocytocine en baisse. C'est l'hormone du désir, active pendant seulement trois ans. Quand il n'y a plus d'émotion amoureuse, le sentiment d'attachement ne suffit pas à entretenir la fidélité, surtout quand on a besoin de bousculer régulièrement son quotidien. Mais les hormones n'expliquent pas tout. Sexe et cœur ne font pas bon ménage. Freud en parlait déjà, avant que l'évolution des mœurs ne lève le tabou. On épouse celui qui assure la respectabilité et la sécurité, avec qui on vit une sexualité convenable tirée de l'image parentale (eh oui !) et on fornique avec un partenaire, d'autant plus désirable qu'il n'a rien de conventionnel.
source: Yahoo.fr