Le diagnostic de maladie de Lyme peut s'avérer délicat. Au début de l'infection, il est uniquement clinique, basé sur l'existence de circonstances propices - promenade en forêt, souvenir de piqûre -, et sur l'apparition d'un érythème migrant, une plaque rose arrondie qui va s'élargissant, centrée sur la piqûre, plus claire au centre et bordée d'un liséré rouge. Souvent étendu, il ne mesure parfois que quelques centimètres et peut passer pour une piqûre d'araignée.
Parfois absent, il est dans 80 % des cas la première manifestation de la maladie. Comme la bactérie est capable de «masquer» ses antigènes, les anticorps dirigés contre elle ne vont apparaître qu'entre 6 semaines et 3 mois après la piqûre. «Il ne faut donc pas faire de test sérologique à ce stade: dans 50 % des cas le résultat sera un faux négatif, les anticorps n'étant pas encore présents, insiste le Pr Benoît Jaulhac, bactériologiste, responsable du Centre national de référence de la maladie de Lyme (CHRU Strasbourg). Si la lésion cutanée est atypique, le médecin adresse le patient au dermatologue, qui en cas de doute, pratique une biopsie cutanée pour y rechercher la bactérie par technique moléculaire (PCR) ou par culture.»
source: Yahoo.fr
