Seconde intrusion dans une centrale nucléaire


En l'espace de quelques heures seulement, deux centrales ont été visités. Mais l'intrusion ne vient cette fois pas d'un militant de Greenpeace, mais d'un ancien candidat à la campagne présidentielle.
[Mise à jour]
Et de deux. En l'espace de quelques heures seulement, deux centrales nucléaires ont été visitées.Après le centrale de Bugey, c'est la centrale de Civaux dans la Vienne qui a été touchée. Hervé Couasnon assure même avoir réussi à pénétrer dans le périmètre de sécurité de la centrale. L'objectif de cet homme, qui s'était lancé à la course à la présidentielle avant d'abandonner en février : demander aux "candidats qui débattront ce soir qu'ils tiennent leurs promesses [...] car les Français en ont marre de la société dans laquelle ils vivent".
[Première édition]
Ce mercredi matin, un militant de l'association écologiste Greenpeace est parvenu à se poser sur le site de la centrale nucléaire du Bugey, dans l'Ain, après avoir survolé cette dernière à bord d'un paramoteur à voile. "Il a survolé la centrale, lancé un fumigène puis a atterri à l'intérieur où il a été interpellé", a indiqué le colonel Aubanel, commandant de groupement de la gendarmerie départementale de l'Ain.
Une opération spectaculaire visant à alerter l'opinion publique et les hommes politiques sur la vulnérabilité des installations nucléaires françaises à une éventuelle attaque aérienne. Un risque qui, selon Greenpeace, n'a jamais été pris en compte dans la conception ou l'exploitation des centrales nucléaires françaises, contrairement à l'Allemagne qui a incorporé ce facteur à ses test de sûreté.
"L'objectif de cette action est d'adresser un message aux deux candidats à l'élection présidentielle qui nient le risque du nucléaire. On voulait illustrer une agression externe, type chute d'avion", précise Sophia Majnoni, chargée des questions nucléaires à Greenpeace France.
source: Yahoo.fr