Peut-on mourir de chagrin ou de peur ?


AVIS D'EXPERT - Le professeur Jean-Paul Bounhoure, cardiologue membre de l'Académie nationale de médecine, vous répond.
Les terreurs soudaines, les agressions physiques, les catastrophes naturelles, les circonstances les plus éprouvantes de la vie sont connues depuis toujours pour affecter notre organisme. La plupart des médecins gardent le souvenir consternant du décès brutal d'un de leurs patients à l'annonce d'une nouvelle dramatique. De nombreuses anecdotes font état de morts subites, d'infarctus et d'accidents vasculaires cérébraux chez des sujets soumis à des stress émotionnels majeurs. Les séismes, tornades, tsunamis, les situations conflictuelles violentes, l'effroi devant une menace vitale, la souffrance éprouvée lors de la disparition inopinée d'un être cher sont des chocs psychologiques et affectifs lourds de conséquences, à court et long terme, pour la stabilité de notre milieu intérieur, notre système nerveux et endocrinien et, in fine, pour notre cœur.
source: Yahoo.fr