Les précautions à prendre en voyage contre les zoonoses


S'il est important de connaître les risques avant de partir, des gestes simples sur place permettent d'éviter les infections.
Les zoonoses alimentaires sont de loin les plus fréquentes et ce sont encore elles qui guettent les voyageurs:  «On peut rapporter des bactéries, mais aussi des parasites des régions tropicales, à l'origine des giardiases et des cryptosporidioses (deux parasitoses responsables de diarrhées parfois sévères). Le risque est d'autant plus élevé que le niveau d'hygiène du pays est bas (et l'eau non potable), d'où le conseil de manger très cuit et brûlant et de ne boire que des boissons décapsulées sous nos yeux, sans aucun ajout (pas même un glaçon)», insiste le Dr Véronique Vaillant (InVS). Dans certaines régions du globe, on comptabilise également davantage de zoonoses directes, à commencer par la plus emblématique d'entre elles, la rage.
 «Or si la rage fait toujours aussi peur, c'est parce qu'elle ne se soigne pas une fois déclarée remarque le Dr Alexandra Mailles (InVS). La maladie a bien disparu de notre pays où le dernier cas de rage autochtone remonte à 1924, mais on compte encore quelques rares cas humains ou surtout animaux importés (un par an en moyenne), soit par des voyageurs ayant séjourné assez longtemps en Inde ou en Afrique sub-saharienne (d'où la recommandation de faire le vaccin avant un séjour de plus d'un mois), soit par des voyageurs ramenant illégalement un petit animal d'un pays où la rage n'est pas contrôlée, le plus souvent un chiot ou un chaton. L'incubation de la maladie peut aller jusqu'à trois mois: cela laisse largement le temps de s'attacher à l'animal et d'être contaminé.
source: Yahoo.fr