Il y a 65 millions d'années disparaissait le dernier dinosaure. Une révolution sur Terre entraînée par les importants bouleversements traversés par la planète à ce moment là. Entre chutes de météorite, baisse des température, hausse du niveau des mers...un certain nombre d'espèces n'ont donc pas survécu à ces phénomènes. Et pas seulement les dinosaures. Ainsi, à en croire une étude de l’Université du New Hampshire (UNH) publiée le 24 octobre etrelayée par la BBC, les abeilles elles aussi auraient quasiment disparu à cette période. Pour en arriver à de telles conclusions, Sandra Rehan, la scientifique en charge de cette enquête, a mené une étude génétique sur plusieurs espèces actuels d'abeilles.
Une étude motivée car selon Sandra Rehan "les études précédentes suggéraient une extinction généralisée des plantes à fleurs durant cette période, et on a longtemps supposé que les abeilles, qui dépendaient de ces plantes, avaient connu le même destin". Mais s'il existe peu de fossiles d'abeilles à étudier les performances scientifiques actuelles permettent de faire beaucoup de choses. Ainsi, Sandra Rehan et ses collègues se sont concentrés sur les abeilles appelées xylocopes (Xylocopinae), dont certaines sont appelées "abeilles charpentières". Plus précisément, ils ont prélevé des échantillons d’ADN sur 229 espèces actuelles appartenant à quatre "tribus" composant cette sous-famille d'abeilles. Et les résultats sont éloquents. Ils montrent en effet une stagnation du nombre d’espèces qui a commencé avant et s’est terminée peu après l’extinction des dinosaures.