Le 1er juillet dernier, le Pont du Diable, situé à
Saint-Jean-de-Fos dans l'Hérault, a été le premier pont à s'être fait passer la
bague au doigt par une Australienne tombé sous son charme et qui a souhaité s'y
unir pour la vie.
Jodi Rose nourrit une passion dévorante pour l'architecture
et plus particulièrement pour les ponts. A tel point qu'elle a souhaité scellé
son amour avec le Pont du Diable, un monument vieux de 600 ans et qui coule des
jours paisibles au-dessus de la rivière de Saint-Jean-de-Fos, dans l'Hérault.
"Le Pont du Diable est tout ce que je peux désirer chez
un mari"
Ils étaient une dizaine de personnes, dont le maire de la
commune, à être venus ce lundi 1er juillet célébrer la première union civile
entre une femme et un pont. Juchée sur le Pont du Diable, situé à
Saint-Jean-de-Fos dans l'Hérault, Jodi Rose a déclaré sa flamme à ce monument
vieux de six siècles. "Le Pont du Diable est tout ce que je peux désirer
chez un mari. Vigoureux, loyal, sensuel, doux et protecteur. Il est fort et
silencieux. Il a aussi la longévité de son arche dressée depuis 600 ans et qui
se dressera encore 600 ans", a déclamé cette Australienne pleine
d'émotions, rapporte l'Indépendant.
Une amoureuse des ponts
Coup de foudre au premier regard ou cour acharnée,
l'histoire ne nous dit pas comment le Pont du Diable a réussi à séduire
l'Australienne. Mais si Jodi est une originale, elle est surtout une fervente
passionnée. Son métier, sa vie, tout tourne autour des ponts dont elle se sert
comme terrain de jeu et d'expérimentations artistiques. "J'ai voyagé à
travers le monde depuis plus de dix ans, en créant de la musique avec le son
des ponts. Mon travail a évolué jusqu'à explorer le contexte culturel et les
légendes qui les entourent. Et le Pont du Diable est enveloppé dans la
légende", a-t-elle confié.
source : yahoo.fr