Dans la nuit de mardi à mercredi, des centaines de sites
d'information, dont celui du New York Times, ont été attaqués par des
cyber-pirates affichant leur soutien à Bachar Al-Assad. Le réseau social
Twitter a aussi été touché.
A l'heure où plusieurs pays occidentaux s'apprêtent à
intervenir en Syrie, un groupe de hackers soutenant le régime de Bachar
Al-Assad est passé à l'offensive. Dans la nuit de mardi à mercredi, la
plateforme Internet du New York Times est restée paralysée pendant environ
trois heures, en raison d'une attaque informatique revendiquée par l'Armée
électronique syrienne (SEA). Une opération coup de poing qui visait également
de nombreux autres sites.
Des dizaines de titres de presse concernés
"Nous travaillons pour remettre le site du New York
Times pleinement en service", a déclaré tôt ce mercredi Eileen Murphy, un
porte-parole du quotidien américain. Par le biais d'un communiqué, Marc Fons,
l'ingénieur en chef du groupe a expliqué que ce dysfonctionnement était
"le résultat d'une attaque externe menée par l'Armée syrienne électronique
ou quelqu'un se donnant beaucoup de mal pour se faire passer pour elle".
En attendant que le problème soit totalement résolu, il conseille aux employés
de ne pas envoyer d'emails sensibles depuis leur boîte professionnelle.
Via l'un de ses comptes Twitter, le groupe de cyber-pirates
a aussi revendiqué une centaine d'attaques contre d'autres titres de presse
considérés comme hostiles au régime syrien, parmi lesquels CNN, le Huffington
Post, l'AFP, la BBC et le Washington Post. Parallèlement, l'un des noms de
domaine de Twitter a été détourné, afin de faire croire que la SEA en était
devenue propriétaire.
source : yahoo.fr