Un bon apport calorique au petit-déjeuner peut aider les femmes qui souffrent d’infertilité, notamment celles qui sont atteintes du syndrome des ovaires polykystiques, à avoir un enfant.
Le syndrome des ovaires polykystiques (ou kystes aux ovaires) est le trouble hormonal le plus fréquent chez les jeunes femmes. Des poches remplies de liquides ou de fragments solides se développent sur la paroi d’un ovaire. Ce trouble a souvent des conséquences sur l’ovulation, qui ne se fait plus ou de façon très irrégulière, ce qui provoque des problèmes de fertilité. « Ce syndrome a des retentissements importants sur le métabolisme. Il provoque des problèmes de résistance à l’insuline qui, à leur tour, provoquent une sécrétion importante d’hormones mâles » expliquent les chercheurs des universités de Tel Aviv et de Jérusalem (Israël), qui ont voulu montrer que ces jeunes femmes pourraient surmonter leurs difficultés à concevoir un bébé tout simplement en augmentant leur apport calorique au petit-déjeuner.
980 calories au petit-déjeuner
Pour cette étude, les chercheurs ont suivi pendant trois mois une soixantaine de femmes âgées de 25 à 39 ans, ayant un indice de masse corporelle inférieur à 23 (donc plutôt minces) et atteintes d’un syndrome des ovaires polykystiques. Toutes souffraient d’un problème de fertilité.
Chaque jour, ces femmes devaient suivre un régime à 1800 calories . Mais dans un groupe, le repas principal (de 980 calories) était proposé au petit-déjeuner tandis que dans l’autre groupe, ce repas principal était proposé au dîner. Au bout de trois mois à ce régime, le groupe « petit-déjeuner » voyait baisser son taux de glycémie mais aussi, et surtout, son taux de testostérone, en cause dans les problèmes de fertilité. Par ailleurs, un taux beaucoup plus élevé d’ovulation a été constaté chez les femmes de ce groupe, confirmant ainsi, pour les chercheurs, qu’un petit-déjeuner très copieux peut améliorer le taux de fécondité chez les femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques.