Les chercheurs ont enregistré une baisse de 2,2% des naissances de petits garçons après l’accident nucléaire en mars 2011. Cette diminution aurait été causée par une forte dose de stress pendant la grossesse.
L’influence négative du stress sur un fœtus pendant la grossesse ne fait aucun doute, et la catastrophe nucléaire que les habitants de Fukushima ont vécu en mars 2011 a certainement laissé des traces. Mais les chercheurs de l'université de Berkeley, aux États-Unis, se sont penchés sur une conséquence plus curieuse : une baisse des naissances de garçons. Depuis le séisme et l’accident nucléaire qui ont touché la région japonaise, le nombre de garçons nouveau-nés aurait chuté de 2,2%, révèlent les chercheurs dans une étude parue par la revue American Journal of Human Biology.
Parmi les grossesses qui ont été déclarées avant l’accident, 2 828 d’entre-elles n'ont jamais abouti à une naissance. Les experts expliquent clairement que les risques de complications et de fausses couches augmentent chez les femmes qui subissent une dose de stress particulièrement importante pendant les 24 premières semaines de grossesse.
En effet, le stress agirait sur la santé du fœtus, en particulier quand il s’agit d’un garçon, car il grandit plus vite et a besoin de plus d’énergie. Alors que les futures petites filles ont tendance à s’adapter et diminuant leurs demandes énergétiques, le fœtus masculin a plus de chances de mourir prématurément. Le corps de la future mère pourrait également provoquer une fausse couche pour prévenir une fatigue trop importante à supporter.
source: enfant.com