Arthur, businessman détesté : ''On me fait payer l'arrogance du succès !''



Depuis décembre 2011, Vendredi tout est permis, création originale française (cocorico !), fait les belles heures de TF1 en deuxième partie de soirée le vendredi, et en prime time pour des émissions événements. Derrière ce concept atypique qui rend les stars sympathiques en un coup de baguette magique, l'animateur-producteur Arthur.
Forte de ce succès, la première chaîne a même choisi d'adapter l'émission - qui va faire l'objet d'une adaptation aux États-Unis, les droits ont été rachetés par la chaîne TV Globo, et dans 11 pays dont la Chine ! - en version réveillon du Nouvel An, pour le 31 décembre 2012. Une expérience fructueuse, qui sera renouvelée pour le passage à 2014 ! Ce prime événement d'une durée de 3h45 était enregistré il y a quelques jours près de Paris, dans les conditions du direct, avec un flopée d'animateurs de TF1, et quelques exceptions venues d'autres chaînes, comme Cyril Hanouna, animateur de l'année 2013.
Détesté pour son sens aiguisé du business ?
Plus discret à l'antenne que durant les années 90, mais travailleur acharné en coulisses, Arthur est à la tête d'un véritable empire. Une success story sur laquelle il revient dans les pages de l'hebdomadaire Paris Obs, supplément du Nouvel Observateur en kiosques ce jeudi 19 décembre.
"En France, beaucoup attendent le jour où j'aurai un genou à terre. Je suis celui qu'on aime détester. (...) J'ai l'impression qu'on me fait payer l'arrogance du succès", souligne-t-il, déplorant l'équation "Arthur rime avec argent".
En réalité, l'animateur, qui figure régulièrement au palmarès des personnalités du PAF les plus détestées, se voit souvent reprocher de faire de l'argent facile. À ceux qui lui font ce procès, il répond : "C'est vrai, je suis un formidable opportuniste : j'ai fait ce que beaucoup auraient fait à ma place. 

source: yahoo.fr