L’émouvante lettre au père Noël de… 1915



La liste de souhaits de vos enfants pour Noël compte 47 poupées, 12 camions et 7 ballons de football ? Peut-être est-il temps de leur faire lire cette charmante lettre écrite il y a près d’un siècle par un garçon de 7 ans.
une lettre écrite en 1915 au père Noël
A l’heure des dernières emplettes et des queues interminables aux caisses des magasins de jouets, quel parent n’a pas rêvé, ne serait-ce qu’un instant, d’offrir une simple orange à ses enfants ? Chaque année, la liste de Noël semble soumise à une inflation irrésistible, et les parents rivalisent d’imagination pour offrir à leurs chères têtes blondes le must-have de l’hiver.
La semaine dernière, les réseaux sociaux ont largement commenté l’incroyable liste de cette petite fille du Maryland, qui exigeait un scooter, 5 blousons, 2 baladeurs MP3, un chèque de 1000 dollars et, « un petit objet qui pourrait se changer en n’importe quoi n’importe quand » juste au cas où.
« Si tu as quelques noix en plus… »
Dans ce contexte, cette lettre exhumée des archives d’une famille américaine remet heureusement les choses en perspective. Elle est signée de Homer Mellen, 7 ans à l’époque, et date de 1915. « Cher Père Noël, commence la lettre, pourrais-tu m’apporter une boîte de peinture, un petit livre et un cartable neuf pour les emmener à l’école s’il te plait ? »
D’une belle écriture liée, le jeune garçon poursuit : « et si tu as quelques noix, des sucreries ou des jouets en trop, aurais-tu la gentillesse de m’en envoyer aussi ? Tu ferais très plaisir à un garçon de 7 ans. »
Mise en perspective
C’est la petite-fille de l’auteur de ces lignes qui s’est fait l’écho de cette découverte. Laurie Bloomfield est enseignante, et a choisi de faire réfléchir ses élèves autour de la lettre de son grand-père. « Je suis souvent abasourdie par les demandes des enfants dont j’ai la garde, note-t-elle. Cette génération est soumise à un flux considérable d’informations, et ils projettent cette surabondance dans leurs souhaits. »
« Grâce aux réseaux, nous pouvons accéder à à peu près n’importe quel objet partout dans le monde. A leur âge, ces enfants considèrent donc que tout leur appartient, et c’est à nous de leur apprendre à doser leurs sentiments. Pour mon grand père, le fait de poser ses chaussures sous le sapin et d’imaginer ce qui les remplirait le lendemain faisait parti de la magie de Noël, et il ne faudrait surtout pas perdre ces moments extraordinaires. »


source: yahoo.fr