Vous entretenez des relations difficiles avec certains membres de votre famille ? Vous appréhendez le réveillon à venir ? Voici quelques pistes pour que tout se passe au mieux. Et surtout que les plus jeunes ne soient pas les spectateurs involontaires de vos conflits.
Acceptez vos émotions. Les remarques de votre belle-sœur ont le don de vous agacer ? Vous n’avez jamais réussi à pardonner certains épisodes de votre enfance à vos parents ? Autorisez-vous à ressentir ces émotions négatives. Votre objectif n’est pas de les nier, elles risqueraient d’imploser pour de bon. Prenez-les pour ce qu’elles sont. Un ressenti certes désagréable mais passager. Votre objectif : être pleinement dans l’instant présent, sans imaginer toutes les tensions qui pourraient survenir à table. Pour y parvenir, concentrez-vous sur votre souffle. A l’inspiration, sentez l’air pénétrer dans vos narines et repartir à l’expiration. Vous pouvez aussi vous répéter intérieurement « j’inspire, j’expire, j’inspire, j’expire » ou encore vous remémorer de bons souvenirs. Refaites mentalement une balade que vous aimez. En deux mots, faites des réserves de sérénité.
Expliquez la situation à votre enfant. Sans entrer dans les détails, avec des mots et des informations adaptés à son âge, dites à votre enfant ce qu’il en est. Tout comme il lui arrive d’être en colère après sa sœur ou un ami, vous aussi l’êtes après un membre de votre famille. Parlez bien de votre sœur et non de sa tante, tout comme vous parlerez de vos beaux-parents et non de ses grands-parents qui, même s’ils sont très gentils, vous énervent parfois. La nuance est importante car elle va l’aider à faire la part des choses et à prendre de la distance avec vos propres émotions. Et surtout, rassurez-le : non, il n’y est pour rien si vous êtes un peu énervée ou si vous avez pleuré tout à l’heure dans la cuisine.
source: yahoo.fr