Votre maman vous le répétait sans arrêt : ne mange pas trop vite ! Et si elle avait (encore) raison ? De nombreuses études mettent en évidence les effets positifs d’une mastication douce sur la santé.
Manger moins vite, un remède à la faim ?
Mâche moins vite, tu mangeras moins. Ce vieil adage, ressassé par des générations de parents à leurs enfants engloutissant leurs assiettes de pâtes vient de prendre un sérieux coup de jeune. Une étude publiée cette semaine dans une revue scientifique s’est en effet attelée à la vérification de cette leçon de choses. Et son résultat est édifiant : les sujets qui mangent le plus lentement absorbent sensiblement moins de calories que les gloutons pendant un même repas.
Près de 88 calories séparent en moyenne les deux groupes de mangeurs, soit environ 5% des besoins quotidiens d’une femme de 40 ans assez sportive. L’étude indique également que les mangeurs qui prennent leur temps ont tendance à boire davantage d’eau que les autres. Un second point positif qui est sans doute à mettre en relation avec le fait de manger moins : la consommation d’eau conduit plus vite à la sensation de satiété.
L’auteure de l’étude ne dit d’ailleurs pas le contraire, et rappelle l’importance des sensations dans le rapport à la gourmandise : « Le fait de manger lentement permet de mieux ressentir les besoins réels de son organisme, qui n’est pas contraint d’ingérer de la nourriture à toute allure ».
Prévenir le diabète
Manger moins vite serait donc un atout en matière de régime ? Pas seulement, poursuit l’étude. Une alimentation plus posée permettrait également de diminuer certains risques sanitaires, et en particulier le diabète de type 2. Les personnes qui mangent plus vite auraient plus de deux fois plus de chances de développer une pathologie de ce type, indépendamment d’autres facteurs, comme le poids. Ce phénomène serait dû au fait qu’une digestion trop rapide ne permet pas de limiter l’afflux de sucres dans le sang.
Encore une bonne raison de prendre son temps à table.
source: yahoo.fr