Des tourments et de la passion amoureuse à l'écran, des pitreries et de la joie en coulisses : Laura Smet, après un passage désastreux par la case "drogue du violeur et humiliation publique" en débutd'année, renaît avec splendeur grâce à un très joli rôle... le temps d'un clip.
La fille de Johnny Hallyday et Nathalie Baye se glisse délicatement dans la peau et la robe d'une mariée pour donner corps à Mon premier amour, single-titre de l'album que le talentueux Philippe Uminski, tout proche partenaire artistique de son père (réalisateur de l'album Ça ne finira jamais et directeur musical-guitariste de l'orchestre du Tour 66), publiera le 21 mai 2012. Un album enregistré en direct en studio et en deux journées, fin novembre 2011, avec un orchestre symphonique de 32 musiciens en plus d'un septet pop.
A la vue de ce spectacle dicté par l'émotion, fer de lance du songwriting d'Uminski, on ne peut s'empêcher de repenser à la précédente résurrection de Laura, lorsqu'elle avait renoué avec la vie et la confiance en elle grâce au duo intimiste On se fait peur qu'elle partageait avec son frère David Hallyday, après sa tentative de suicide en janvier 2010. Cette fois, on la suit au rythme haletant de Mon premier amour, le coeur palpitant tandis que la fougue de Philippe Uminski épouse nos tympans, dans une course éperdue à travers monts, vallées, quais de gare et périph' pour retrouver son véritable amour, après avoir planté devant l'autel celui auquel elle était promise. Les retrouvailles des deux amants se soldent sur la scène parisienne des Folies Bergère, dans un final étourdissant qui mérite à lui seul les rapprochements faits entre Uminski et Jacques Brel, par une gifle retentissante et un intense baiser de cinéma... qui valait bien une bonne claque.
source: Yahoo.fr