Lorsque bébé peine à trouver le sommeil, chacun y va de ses solutions… Et il y a rarement consensus sur la méthode. Certains pédiatres préconisent de le laisser crier un peu, d’autres de le cajoler aussitôt. On fait le point avec Stephan Valentin, docteur en psychologie à Paris et spécialiste du sommeil des enfants.
Toutes les mamans reconnaissent ces signes qui ne trompent pas : bébé frotte ses yeux, pleure pour un rien, cherche son doudou… C’est le moment de le coucher. Mais pas de précipitation. « Si on le pose dans son berceau avec un simple bisou et qu’on ferme la porte, il ne va pas comprendre et risque de se sentir abandonné, explique Stephan Valentin. Petite mélodie, paroles rassurantes… quel qu’il soit, le rituel du coucher doit durer au moins 5 minutes. » Mais cela ne suffit pas toujours. Apprendre ou pas à dormir seul, une notion très culturelle Certains sont partisans de la technique du Dr Ferber, pédiatre américain, vulgarisée en France par les Drs Thirion et Challamel. Elle consiste à laisser l’enfant pleurer un peu, puis plus longtemps, jusqu’à ce qu’il trouve le sommeil. D’autres pensent que cela peut faire le lit de profondes angoisses. Pour eux, la clé est dans le corps à corps et la réassurance. Si notre intuition est souvent notre meilleur guide, ces réflexions permettront de faire face aux pressions de l’entourage. Selon le Dr Ferber, pour devenir autonome, dès 6 mois, un enfant doit apprendre à dormir seul. Cette notion de l’autonomie est très culturelle ! « En Occident, les parents ont peur d’être dépendants de leur bébé, explique Stephan Valentin. Alors qu’en Afrique ou en Asie, se réveiller six fois par nuit n’est pas un souci.
source: Yahoo.fr