Dois-je accepter son redoublement ?














Le redoublement peut s’avérer profitable pour un adolescent, s’il ne le vit pas comme une punition mais comme une deuxième chance, et s’il en profite...
Le redoublement peut s’avérer profitable pour un adolescent, s’il ne le vit pas comme une punition mais comme une deuxième chance, et s’il en profite pour investir d’autres domaines que la scolarité, estime Nicole Catheline, pédopsychiatre.
Le conseil de classe a rendu son verdict : « Redoublement » ! Allez-vous faire appel ? Tout dépend du motif de la décision. Si votre adolescent, pour une raison personnelle, n’a pas pu investir le collège cette année ou que son niveau est très faible, mieux vaut éviter le passage en force et l’échec à l’arrivée. Si, en revanche, ses professeurs évoquent un manque de maturité ou des notes trop moyennes, la question peut se discuter avec eux, mais surtout avec votre enfant. Car le redoublement, spécialité française, s’avère rarement efficace.
« La maturation d’un enfant n’est pas linéaire, explique Nicole Catheline. Rien ne dit qu’en septembre il ne sera pas prêt à aborder de nouveaux apprentissages. Mais attention, l’immaturité peut masquer un problème plus complexe : une intolérance à l’échec, par exemple, liée à une fragilité narcissique. Redoubler est alors contre-productif, et il vaut mieux consulter. » À l’élève de primaire ou de collège qui n’a pas assez travaillé, on pourra proposer un stage de remise à niveau (Sran) pendant les vacances. Si le redoublement s’impose, les parents veilleront à le présenter comme une deuxième chance, destinée à consolider ses connaissances et à améliorer ses méthodes de travail. Ils essayeront aussi d’oublier leur amour-propre.
source: Yahoo.fr