Le 5 avril les résultats d'une étude, menée par des chercheurs de la Yale School of Medicine, sont parus dans la revue Fertility and sterility. Ils y délivrent une forme d'avertissement, précisant que « de nombreuses femmes n’ont toujours pas vraiment compris les conséquences de retarder la maternité tout en comptant sur les technologies d’assistance médicale à la procréation (AMP) pour stimuler une fonction ovarienne vieillissante ».
Le Dr Pasquale Patrizio, professeur au Département d'obstétrique et de gynécologie de la Yale School of Medicine explique qu'« il y a une vraie fausse idée sur la fertilité chez les femmes. Nous constatons une déficience de connaissances sur les étapes auxquelles les femmes peuvent programmer ''leur procréation'' en se préservant d’autres possibilités de conception plus tard dans la vie ». Dans ce centre de fertilité, il y a de plus en plus de patientes âgées de 43 ans et plus. Et lorsque l'équipe médicale doit leur annoncer que leur désir de maternité sera plus compliqué qu'elles ne l'imaginaient, elles sont souvent très déçues de constater que cela ne sera pas aussi facile que prévu. « Nous sommes vraiment confrontés de plus en plus à des patientes bouleversées après plusieurs échecs », raconte le Dr Patrizio. « La demande typique de ces patientes est : ''Qu’est-ce que vous voulez dire par vous ne pouvez pas m'aider ? Je suis en bonne santé, je fais de l’exercice, et je ne pourrais pas avoir mon propre bébé?'' ».
source: Yahoo.fr