Réalisé auprès de 8 500 étudiants, ce travail a permis d'analyser le regard qu'ils portent sur la santé. On y apprend notamment, que si plus de 8 étudiants sur 10 s'estiment en bonne santé, un sur cinq en revanche juge son « état de santé dégradé par rapport à l'année précédente ». Une raison à cela ? Plus d'un tiers des étudiants interrogés déclare avoir déjà « renoncé à des soins médicaux, principalement pour des raisons financières ». Cette proportion est proche de la moyenne nationale. Fin 2011, le baromètre CSA-Europ Assistance révélait en effet que 29% des Français avaient déjà reporté des soins médicaux, ou renoncé à y recourir. Selon Gabriel Szeftel, Président de la LMDE, cette situation « pousse à l'automédication ». Et pas toujours une automédication raisonnée, ou bien orientée.
Autre élément marquant, près d'un étudiant sur cinq n'est pas couvert par une complémentaire santé. C'est une proportion beaucoup plus élevée que la moyenne nationale, puisque seulement 6% de la population générale est dans ce cas ! « Or les résultats montrent aussi que la complémentaire santé améliore l'état de santé des étudiants en facilitant l'accès aux soins, notamment pour consulter un dentiste, un ophtalmologue, un gynécologue... » déplorent les auteurs.
source: Yahoo.fr