Un garçon peut-il porter une robe ?


Aux Etats-Unis, on les appelle garçons « à genre fluide » ou « pink boys ». Et si, là-bas, la psychiatrie considère encore les « troubles de l'identité sexuelle chez l'enfant » comme une maladie mentale, des cliniciens et des parents s'insurgent et encouragent ces jeunes garçons à exprimer, à des degrés divers, leur féminité. Faut-il pousser son enfant à être conforme à son genre ou, au contraire, le laisser jouer avec ? Comment ne pas le figer dans une fausse image à l'âge où chacun cherche son (futur) soi ?
"Alex est à genre fluide depuis toujours..."
La veille d'envoyer leur fils à la maternelle, vêtu d'une robe, Susan et Bob ont adressé un e-mail aux autres parents d'élèves : « Alex est "à genre fluide" depuis toujours, et en ce moment, il se passionne et s'identifie aussi bien aux footballeurs qu'aux princesses, aux super-héros qu'aux ballerines. » Et d'expliquer que leur fils est inconsolable depuis qu'ils lui ont interdit de porter des robes, sauf quand il s'agissait de se déguiser. Après avoir consulté leur pédiatre, un psychologue et les parents d'autres enfants qui ne se conforment pas à leur identité sexuelle, Susan et Bob en ont conclu que « la chose importante était de lui apprendre à ne pas avoir honte de ce qu'il ressent être »... D'où la robe à rayures multicolores que leur fils porterait le lendemain.
source: Yahoo.fr