Ma mère, mon modèle de féminité














Dans de nombreux foyers, une petite fille a de grandes chances d'entendre sa mère lui dire : "Quand tu seras une femme…", sans qu'elle sache exactement de quoi il s'agit. Et puis ce "fameux" jour arrive. A la puberté, dès l'arrivée de ses premières règles, elle aura sans doute droit à un "maintenant tu es une femme", sans que se lève pour autant le voile du mystère de sa féminité.

Dans son ouvrage consacré aux relations mère/fille, la psychanalyste Malvine Zalcberg met en évidence quel chemin va devoir parcourir la fillette pour que prenne sens, enfin, cette attribution de la féminité. Un chemin qui sera plus ou moins facilité par la mère.

La pudeur: une transmission inconsciente

On a beau avancer sur le front de l'égalité homme/femme, Freud a laissé dans notre psyché une forte empreinte que développe la psychanalyste Malvine Zalcberg. Selon sa théorie de la castration, l'incontournable absence de phallus entraîne un manque, qu'il faut absolument "couvrir". Tel est le sens que l'on attribue à la pudeur, une caractéristique essentiellement féminine s'il en est, dont la finalité est bel et bien de cacher le corps de la femme ou une partie. C'est aussi la raison pour laquelle, on exige de la femme qu'elle cultive ce mystère, pour être objet de désir.
source: Yahoo.fr