Jusqu'ici, les raisons de cette contamination restaient floues. Mais une nouvelle étude, publiée dans The Journal of Infection Disease, tend à prouver que la cause était biologique et non due à des comportements à risque.
Le Dr Ann Duerr, du Centre Fred Hutchinson de recherche contre le cancer, à Seattle, qui a mené l'étude, a suivi 1.836 hommes issus de l'expérience Merck, depuis la fin du test. Parmi eux, 172 ont été infectés par le virus du sida.
Elle rapporte que les hommes qui ont pris part à l'expérience du groupe allemand de chimie-pharmacie Merck n'ont pas eu de comportements à risque, comme avoir plus de partenaires, se faire des injections de drogue ou avoir plus de rapports sexuels non protégés. Même quand ils ont su s'ils avaient reçu le vaccin ou le placebo.
Selon les conclusions de l'étude, les hommes vaccinés non circoncis avaient plus de risque d'être infectés, ainsi que ceux qui avaient débuté le test en ayant attrapé un rhume, causé par le même virus que celui utilisé pour faire le vaccin, avaient deux à quatre fois plus de risque, que les autres, de contracter le sida.
source: Yahoo.fr