Se retrouver, travailler sa conscience, se reconnecter avec son corps : on dit oui, mais on ne sait pas forcément comment s'y prendre.


Je fais ma groupieCe garçon est charmant (il a de très beaux avant-bras). Alors on verbalise son attirance. Après tout, un compliment sincère, formulé avec grâce, fait toujours plaisir. Le but du jeu est de montrer à son interlocuteur qu’on s’intéresse à lui. Résultat: chaque fois qu’il raconte une anecdote («En Australie, j’ai failli être attaqué par un requin.»), on prend un air pénétré, avant de rebondir sur son talent («Et tu t’en es sorti? Tu dois être un nageur incroyable.»). Evidemment, on ne tombe pas dans le fayotage et on tente de rester un brin naturelle. Attention, s’intéresser à lui ne signifie pas non plus lui faire passer un interrogatoire KGB.
Je parle de moi (sans excès)Quand un ange passe, il existe une solution simple: aborder le sujet qu’on connaît le mieux, c’est-à-dire soi-même. L’objectif est ici de se mettre en avant, sans pour autant passer pour une pimbêche arrogante. La formule idéale consiste donc à énoncer un élément gratifiant («J’ai fait une thèse de littérature comparée…» «Je suis quelqu’un de très sociable…»), immédiatement tempéré par un détail faussement dévalorisant («mais j’ai raté l’agrégation», «mais je ne comprends rien à Facebook»). Attention, le «parler de soi» est incompatible avec une consommation d’alcool excessive sous peine de finir la soirée ivre, à pleurer ses névroses et ses traumatismes d’enfance («A l’école, on m’appelait “tête de fion”.» ou «Mon caniche était mon meilleur ami.»)
source: Yahoo.fr