Cauchemar : comment réagir selon l'âge de son enfant ?


Cris, gémissements, pleurs, votre enfant vous réclame chaque nuit, terrorisé par de mauvais rêves alors que vous dormez paisiblement. Dur, dur dans ces conditions de rester calme et sereine. Harry Ifergan, psychologue, auteur de « 6-12 ans l'âge incertain : mais qu'est ce qu'il a dans la tête ? » vous livre quelques conseils pour vous aider à franchir ensemble ces moments difficiles.
Cauchemars enfant : qu’est-ce qu’un cauchemar ? 
Très fréquents entre 1 an et 8 ans, les cauchemars surviennent plutôt en fin de nuit, dans la phase de sommeil paradoxal. Brutalement réveillé, votre petit dormeur se souvient parfaitement des images angoissantes qui l’ont perturbé et craint qu’elles ne reviennent le hanter s’il se rendort. Incapable de distinguer ses rêves de la réalité jusqu’à l’âge de quatre ans, il réclame alors votre présence à grands cris pour se rassurer. Bien que difficile à supporter au quotidien, cette période est naturelle et nécessaire à son développement psychologique.
Cauchemars enfant : pourquoi fait-il des cauchemars ? 
Le cauchemar comme le rêve permet à l’enfant de mettre en scène ses frustrations, ses envies. Sollicité chaque instant de la journée à découvrir le monde, votre enfant est confronté également aux interdits des adultes. Il doit obéir aux lois familiales (ne pas taper son frère ou casser les jouets) et aux règles de la société (obéir à la maîtresse, s’adapter au groupe).
Tous ces conflits s’expriment de manière inconsciente, pendant la nuit, au travers les cauchemars. Ils sont la manifestation d’un véritable combat intérieur, de la lutte entre le désir et la peur de grandir de votre enfant. Inutile de s’énerver, il ne s'agit ni de caprice ni de régression. Votre tout-petit est simplement dépassé par un grand sentiment d’impuissance où s’oppose ce qu’il veut et ce qu’il peut. Il se rend compte qu’il n’a pas tous les pouvoirs.
Le cauchemar devient alors une soupape de sécurité très utile qui permet à votre enfant d’extérioriser son angoisse. Cela l’aide ainsi à apprivoiser le monde des adultes.
source: Yahoo.fr