Faut-il avoir peur des pilules de la «troisième génération»?



Indispensables, ces contraceptifs ne sont pas sans risques. Une femme accuse la multinationale Bayer et l'administration française d'être responsable de son accident vasculaire cérébral. Prescrites chez une femme sur deux, ces pilules ne seront plus remboursées dans un an.
Après le coupe-faim Médiator, la pilule Méliane? Les deux affaires n'ont a priori aucun point commun si ce n'est Me Philippe Courtois et Me Jean-Christophe Coubris. Ces deux avocats se sont spécialisés dans la défense des intérêts des victimes de la spécialité des Laboratoires Servier. Ils sont également depuis peu les défenseurs de ceux de Marion Larat. Aujourd'hui âgée de 25 ans, cette femme est handicapée à 65% depuis un accident vasculaire cérébral (AVC) survenu en 2006.
Ses deux avocats ont choisi de médiatiser largement la plainte qu'elle a déposée contre le directeur général de la multinationale pharmaceutique allemande Bayer et contre le directeur général de l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). Dans le premier cas pour «atteinte involontaire à l'intégrité de la personne humaine»; dans le second pour ne pas avoir, en dépit du «principe de précaution» demandé le retrait d'une pilule contraceptive du marché français. Marion Larat estime que ce contraceptif (commercialisé sous le nom de marque Méliane) est la cause directe de son AVC.
source: Yahoo.fr