La France a beau avoir perdu son triple A, déclassée par l’agence Moody’s, la voici qui, plus que jamais, célèbre une valeur sûre : le French lover. Cette appellation d’origine contrôlée vient encore de faire des ravages à Hollywood. Revue des nouveautés en cours.
A force de côtoyer leurs compatriotes, les femmes françaises en oublient leur spécificité. Mais qu’elles passent un mois aux Etats-Unis et la mémoire leur reviendra. Au terme des trois rendez-vous d’usage pris avec un autochtone aux dents blanches dont les sentiments simulant la progression amoureuse semblent droit sortis d’un tableau Excel, il leur faudra se rendre à l’évidence : nul ne peut égaler le Frenchie. Passé, depuis sa tendre enfance, maître es ton badin, allusions, aveux romantiques et machisme savamment dosé, ce dernier n’a pas tellement évolué depuis l’avènement du french lover Charles Boyer, à Hollywood, en 1942, quand tous les réalisateurs le firent tomber dans les bras de Greta Garbo, Marlene Dietrich sans oublier Bette Davis. Et c’est bien là son point fort : une longue expérience de leadership sur le marché de la séduction. Son statut de valeur refuge continuant de lui attirer les faveurs de célèbres actionnaires à la renommée internationale. Ainsi, à peine s’était-on habitué à Salma Hayek et François Pinault, Benjamin Millepied, père de l’enfant de Natalie Portman, aux fiançailles d’Halle Berry et d’Olivier Martinez ou à l’amant français de Madonna que de nouveaux maîtres étalons du marché sont apparus.
Cet été, quand le demi-frère de Nicolas Sarkozy, Olivier, pose tout sourire auprès de la star Mary-Kate Olsen, de dix-neuf ans sa cadette, on croit à une passade. La jeune femme ne trouvera-t-elle pas mieux en boîte de nuit l’été? C’est méconnaître le charme hexagonal du pull jeté sur les épaules, des pantalons velours milleraie et des vestes style Barbour de l’homme d’affaires.
source: Yahoo.fr