La Grande Tétée pour rassurer les mères qui souhaitent allaiter



Pour marquer le coup d’envoi de la semaine mondiale de l’allaitement, du 13 au 20 octobre, la Grande Tétée est ouverte ce dimanche à  toutes les femmes qui souhaitent en savoir plus sur l’allaitement maternel.
Dimanche à 11h, des milliers de femmes vont nourrir au sein en même temps leur bébé. Pour cette huitième édition de la Grande Tétée, un événement qui sensibilise depuis 2006 à l’allaitement maternel, 80 villes de France se prêtent au jeu. Cette manifestation, qui ouvre la Semaine mondiale de l’allaitement, offre l’opportunité de trouver des interlocuteurs près de chez soi, pour répondre aux questions que l’on se pose autour de l’allaitement.

"C'est une rencontre autour de l'allaitement pour les mamans, les futures mamans et les papas aussi. Celles qui ont rencontré des difficultés pourront parler de leur expérience aux autres. (…) Le fait de partager peut permettre de trouver des solutions", explique au Télégramme Anne-Cécile Navarro, coordinatrice de l’événement dans la ville de Pontivy en Bretagne.
Les questions les plus fréquentes tournent autour de la gestion de l’allaitement quand on travaille, les difficultés possibles pour les femmes enceintes, les rares contre-indications (maladies cardio-vasculaires ou respiratoires ou sévères, cancer…).
Cette année, la thématique de la Grande Tétée est "Allaiter avec goût". Autour de cette problématique seront organisés des ateliers (portage, massage), des rencontres-débats, des témoignages, etc. 
La liste des villes participantes à la Grande Tétée est disponible sur le site Internet de l’événement.
Les bienfaits de l’allaitement sur la mère et l’enfant
L’allaitement maternel comble pleinement les besoins nutritionnels du nourrisson pendant les 6 premiers mois de sa vie. Ses bénéfices pour sa santé ont été établis : réduction considérable de la mortalité infantile, du risque de diarrhées aiguës, d’otites aiguës et d’infections respiratoires sévères, diminution du risque d’asthme et d’eczéma pendant les 2-3 premières années de la vie chez les enfants à risque.

source: yahoo.fr