4 conseils pour calmer les pleurs de votre bébé



Pas toujours facile de bien interpréter et de calmer les pleurs de bébé. Surtout quand la fatigue s’accumule et que l’incompréhension s’installe. Voici quatre conseils pour que votre bébé retrouve son calme... et vous le vôtre!
Pleurs : c'est peut-être une angoisse passagère
Si vous avez fait le tour de toutes ces possibilités et que rien ne vous semble en cause, vérifiez que votre bébé ne pleure pas de mal. Il peut souffrir d’un rot coincé, d’un érythème fessier, de reflux gastrique, de colique, de maux de dents.
Pensez à prendre sa température, à lui proposer de l’eau s’il est enrhumé. Si le problème persiste et que vous observer une récurrence (après chaque repas du soir par exemple), parlez-en vite à votre pédiatre afin qu’il trouve une solution. Si rien ne semble clocher et que votre bébé pleure beaucoup, ne paniquez pas pour autant. Il exprime sûrement un malaise difficilement identifiable mais peu grave ou une angoisse passagère due à son développement.
Pour en savoir plus sur les pleurs de bébé avec EurekaSanté, le site médical grand public édité par VIDAL.
Pleurs : répondez à ses besoins sans attendre
Le meilleur moyen de calmer un bébé qui pleure c’est de répondre à ses besoins (biberon, change, câlin…) ou au moins d’essayer (le bébé comprend que vous prêtez attention à son mal-être). Les enfants comblés n’ont plus de raison de pleurer ! Evidemment, si vous suivez ce conseil, vous récolterez certainement nombre de critiques de la part de votre entourage : « Tu vas en faire un enfant gâté », « Ne la prend pas dans tes bras, il va s’habituer ! » Que nenni !
Dans les premiers mois de sa vie, (avant de maîtriser la parole) les enfants sont dépendants de leurs parents et ne cherchent pas à les manipuler en faisant des caprices ! Ils en sont d’ailleurs incapables sur un plan cognitif. Il serait tout à fait incongru de les laisser pleurer sans essayer de les aider sous prétexte qu’ils vont « se calmer tout seul » ou que les larmes leur permettent de se « défouler ». Aurait-on ce genre d’attitude avec un ami ou même un animal de compagnie ?
Cette croyance qu’un enfant devient difficile si on cède à ses pleurs appartient au passé. Des études prouvent même que plus les petits ont été rassurés dans leur prime enfance, plus ils deviendront des adultes confiants en eux et en l’autre, capables de gérer leurs angoisses, en un mot « équilibrés ». L’erreur typique des parents : déployer une énergie folle à endormir un bébé dans sa chambre pour qu’il « fasse sa nuit » seul alors qu’en le gardant avec eux, l’enfant trouve paisiblement le sommeil pour plusieurs heures. Le mot d’ordre pour limiter les cris qui ne sont autres que des appels au secours (d’où leur caractère strident) : respecter le rythme et les besoins du bébé et cesser de lui demander de se comporter comme un enfant mature !
Rassurer un enfant les premiers mois de sa vie, c’est lui permettre de devenir autonome plus tard (il saura qu’il pourra compter sur vous, plus rien ne pourra l’effrayer !).
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Pleurs : cherchez la cause sans vous obstiner
Les pleurs d’un bébé traduisent forcément un besoin. A vous de l’identifier… Certaines mamans repèrent quels types de pleurs correspondent à la faim, la fatigue, l’angoisse. Sinon, procédez par élimination. Votre bébé a-t-il mangé et bu ? Sa couche est-elle propre (on sous estime souvent l’impact d’une couche mouillée sur l’agacement d’un bébé !) ?
A t-il chaud ou froid (en touchant ses avant bras, vous sentez cela très vite) ?
Quelque chose peut-il le gêner : bruit, mauvaise odeur, tissu qui démange ? Votre bébé souhaite peut-être dormir mais s’énerve de ne pas y parvenir ? Il s’ennuie avec ses jeux ou veut changer de lieu, de place ?
Il a eu peur d’un objet ou d’une sensation et a besoin que vous le rassuriez ? Il a envie d’un contact (câlin, caresse, bisous, bercements, chanson) ? La venue du soir l’angoisse ? L’atmosphère de la maison est tendue car vous vous êtes disputée avec le papa ? Chaque détail peut perturber un petit et il ne faut pas sous-estimer ses capacités à sentir le moindre malaise. Sans la parole, le seul moyen d’exprimer son mécontentement, sa peur, son manque se résume alors aux pleurs.


source: yahoo.fr