Accouchement prématuré : les signes qui doivent alerter




Difficile de prédire un accouchement prématuré. Toutefois, il est parfois possible de stopper le travail pour prolonger la grossesse. Découvrez les signes qui doivent alerter avec le Dr Elie Azria, gynécologue-obstétricien à l'hôpital Bichat-Claude Bernard (Paris).
Accouchement prématuré : dans quelle situation faut-il être plus vigilante ?
En cas d'antécédents d'accouchement prématuré, si l'on est très jeune (moins de 18 ans), ou assez âgée pour une grossesse (40 ans), en cas de grossesse multiple, de conditions économiques précaires. 
Un travail pénible, le fait de fumer, d'avoir eu des contractions utérines précoces ou de développer une infection font aussi partie des facteurs de risque.
Accouchement : quelles contractions doivent inquiéter ?
La prévention de la prématurité passe par le repos en cas de contractions utérines. Plus que la douleur, c'est leur fréquence (toutes les 4-5 mn) qui doivent alerter et amener à consulter en urgence. Surtout si elles s'accompagnent d'une perte de liquide amniotique, de saignements ou si le terme est encore lointain.
"Le seul moyen de savoir si les contractions sont associées à une menace d'accouchement prématuré (MAP) c'est d'examiner le col de l'utérus" explique le Dr Azria. "On s'assure qu'il ne s'ouvre pas, ne se raccourcit pas et ne se ramollit pas. Si besoin, on mesure sa longueur par une échographie."
Accouchement prématuré : que fait le médecin s'il y a un risque ?
Tout est fait pour retarder l'accouchement. Des médicaments tocolytiques (qui inhibent les contractions) sont administrés de manière à réduire leur intensité, voire à les arrêter. Si la menace d'accouchement prématuré est due à une infection (vaginale ou urinaire), un traitement est mis en place. Le repos total est prescrit.
Si le risque d'accoucher paraît important et intervient avant 34 semaines d'aménorrhée, des corticoïdes sont injectés à la future maman pour accélérer la maturation des poumons du bébé.

source: topsanté.com