Nouvelle encourageante pour les futures mamans : la première cause de mortalité maternelle en France, la mortalité par hémorragie du post-partum, est en diminution.
La mortalité maternelle est le décès d’une future-maman ou d’une jeune maman, soit au cours de sa grossesse soit dans les jours ou les mois qui suivent son accouchement, pour une cause déterminée ou aggravée par la grossesse ou les soins qu’elle a motivés.
Cela reste un événement très rare dans les pays développés, mais cela reste un indicateur fondamental de l’état de santé d’un pays.
Ainsi, selon le nouveau rapport « Mortalité maternelle en France » coordonnée par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), 254 décès maternels ont été enregistrés entre 2007 et 2009, ce qui représente 85 femmes décédées par an en France d’une cause liée à la grossesse, à l’accouchement ou à leurs suites. Statistiquement, cela donne un taux de mortalité maternelle de 10,3 pour 100 000 naissances vivantes, soit un chiffre comparable à celui des pays européens voisins.
Mais la nouvelle encourageante vient du fait que le nombre de décès par hémorragie du post-partum, qui représente la première cause de mortalité maternelle en France, a diminué pendant la période 2007-2009 par rapport aux trois années précédentes. « Ces résultats sont dûs à l’importante mobilisation des chercheurs et des cliniciens qui, depuis 10 ans, ont cherché à améliorer les soins dans le contexte de l’hémorragie obstétricale » commente Marie-Hélène Bouvier –Colle, directeur de recherche à l’Inserm. « Toutefois, l’amélioration doit encore se poursuivre puisqu’environ 50% de ces décès sont considérés comme évitables en France, avec l’accès généralisé des femmes à la surveillance prénatale ».
Mortalité maternelle : les facteurs de risque
Selon le rapport de l’Inserm, l’âge est le premier facteur déterminant de la mortalité maternelle : plus de 5% des décès concernent des femmes de 30 à 39 ans, ce qui s’explique par un risque accru lorsque les grossesses se déroulent après 35 ans.
La région où la femme accouche est également déterminante : le taux de mortalité maternelle est plus élevé dans les départements d’Outre-mer (32,2 décès pour 100 000 naissances) et en Ile-de-France (12,5 décès pour 100 000
source: yahoo.fr