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Ces enfants qui décident de changer de sexe
Ces enfants qui décident de changer de sexe : quand la médecine acquiesce
En septembre dernier, un reportage sur la chaîne ABC News provoquait la surprise : on y découvrait la vie de Jennifer et John, parents de la jeune Jackie, un petit garçon de 10 ans... Très tôt, Jack avait boudé les jouets de garçon et avait révélé à ses parents être une petite fille mise par erreur dans la peau d’un garçon. Face à son mal-être, ses parents ont finalement décidé d’accepter son changement de genre, en rebaptisant leur garçon « Jackie » et en l’autorisant à porter des vêtements de fille et à se maquiller.
Aujourd’hui, « Jackie » pourra aller plus loin puisqu’une clinique spécialisée dans le changement de sexe pour les enfants vient d’ouvrir ses portes à Boston. Le Docteur Norman Spack, qui la dirige, affirme répondre par là à une demande croissante de la part des plus petits, qui pourraient ici trouver enfin une solution à leur désarroi. En effet, si les cas restent rares, il aurait traité près de 100 enfants entre 1998 et 2010.
Le principe : proposer un suivi psychologique aux enfants jusqu’à leur puberté, puis commencer un traitement pour la stopper. A 16 ans, les ados pourront alors suivre un traitement hormonal, en attendant une éventuelle opération de changement de sexe à leur majorité.
Ces enfants qui décident de changer de sexe : une prise en charge prématurée ?
C’est donc dès leur plus jeune âge que les enfants pourront désormais entamer le processus de changement de sexe, d’un point de vue psychologique puis physiologique. Le plus jeune patient du docteur Norman Spack avait seulement 4 ans.
Une prise en charge précoce qui suscite des inquiétudes, comme l’explique Sandrine Dury : « La formation de l’identité sexuelle est une évolution, un processus long et complexe, qui se joue en particulier entre 4 et 7 ans. Il est normal qu’à cette période l’enfant se cherche, et ses hésitations ne doivent pas être considérées comme un trouble de l’identité nécessitant une prise en charge médicale aussi engageante. »
Car à cet âge l’enfant expérimente, essaye, se compare, s’identifie, imite son frère ou sa sœur, voudrait ressembler à son papa ou à sa maman, et il n’est pas anormal de voir un petit garçon essayer des robes de princesse et une petite fille rejeter tout ce qui lui évoque la féminité de près ou de loin.


source: Yahoo.fr