Je veux un enfant… pas lui

On vit aujourd’hui dans un monde où tout est programmé, y compris la grossesse. Depuis que lacontraception existe, la maternité est un acte volontaire ; du moins dans la majorité des cas. Et pourtant tout ne coule pas de source !
La maternité : un passage programmé
“Je me sens prête, et lui me dit qu’il faut attendre” se plaint Stéphanie, en couple depuis 3 ans. Quand les conditions idéales semblent réunies (sécurité matérielle et affective), l’enfant s’inscrit dans unelogique de construction de la famille, évidente pour la future mère, beaucoup moins pour son Jules. Avant d’aborder les raisons qui motivent ces freins, il est nécessaire de remettre en cause une vision idéale et tout à fait erronée, à savoir : un désir d’enfant symétrique. On est rarement prêt en même temps. "C’est une illusion crée par la pilule. Si ne pas avoir d’enfants se maîtrise, décider d’en avoir un ensemble, se maîtrise beaucoup moins" soulève le Dr  Irène Borten-krivine, gynécologue, histoire de remettre certaines pendules à l’heure…
Devenir père : pas forcément une évidence

"C’est peut-être égoïste et peu mature, mais un enfant équivaut à moins de liberté et moins de soirées entre potes…" Julien, comme beaucoup d’autres, prétexte "ne pas se sentir prêt". "J’ai une relation très charnelle avec ma femme. Y renoncer pour un enfant me paraît insurmontable" avoue Stéphane. Derrière les “bonnes raisons” évoquées par les hommes, se cache une difficulté tout à fait légitime .
source: Yahoo.fr