Echographie: gare à la surexposition

On peut désormais, en plus des examens obstétriques standards, s'offrir des séances photos supplémentaires de son futur bébé. C'est une mauvaise idée.
Comment peut-on résister? Vous attendez un enfant et à ce titre vous avez découvert avec votre gynécologue la pratique de l'échographie obstétricale. Une fois toutes les inquiétudes passées, pourquoi ne pas bénéficier des prodiges accomplis par cette technique en dehors de toutes préoccupations médicales? Pourquoi ne pas céder aux sirènes qui vous proposent cette forme de photographie avant l'heure du nouveau-né? A quel titre ne pas enrichir l'album de famille de quelques clichés da la période anténatale?
Or, on sait depuis peu pourquoi il convient de résister à ces tentations modernes. La surexposition des foetus aux ultrasons durant des périodes pouvant aller jusqu'à 25 minutes, avait déjà été dénoncée dès fin 2011, par la Commission nationale d'échographie obstétricale et foetale du Collège national des gynécologues et obstétriciens Français (CNGOF). Présidée par le Pr Jacques Lansac, ces spécialistes dénonçaient notamment la dimension «commerciale» des offres faites aux futurs parents d'admirer sur écran leur bébé à naître; ce pour des sommes allant généralement de 60 à 140 euros. Ces offres échographiques commerciales à destination des femmes enceintes fleurissent sur Internet, certaines proposant des vidéos en trois ou quatre dimensions.
source: Yahoo.fr