Quelques semaines après la première autorisation en 13 ans d'un traitement coupe-faim, le Belviq , l'agence américaine du médicament (FDA) vient de donner son feu vert à un second produit similaire, le Qsymia. Face au défi de santé publique que représente la pandémie mondiale d' obésité , les médicaments de ce type sont porteurs de grands espoirs, mais cela ne doit pas faire oublier leurs risques et leurs limites, réagit l'agence française du médicament (ANSM).
Élaboré par le laboratoire Vivus, le Qsymia a été autorisé après un premier rejet - il s'appelait alors Qnexa - par la FDA en 2010 en raison des risques d'effets secondaires cardiovasculaires et de risques de malformation fœtale. Mais le 22 février dernier, un comité consultatif d'experts indépendants, de nouveau convoqué par la FDA, a fortement recommandé sa commercialisation au motif que de nouvelles données sur la perte de poids obtenue -de 5 à 10%- justifiait les risques encourus par les patients.
source: Yahoo.fr