Cancer du cerveau : les chats injustement accusés

Nombre de ces animaux hébergent un parasite qui, une fois transmis à l'homme, s'installe dans le système nerveux.
Le fait d'avoir un chat à la maison n'augmente pas le risque de développer un cancer du cerveau . C'est le résultat d'une enquête épidémiologique conduite en Grande-Bretagne auprès de 625.000 femmes âgées de plus de 60 ans ( Biology Letters, en ligne le 22 août 2012 ). Une excellente nouvelle pour tous ceux qui apprécient la compagnie discrète du petit félin et dont beaucoup seraient éberlués d'apprendre que des chercheurs ont travaillé sur cette question.
En réalité, dans cette affaire, ce ne sont pas les chats qui sont directement incriminés mais le parasite ( Toxoplasma gondii ) que certains d'entre eux hébergent dans leurs intestins et peuvent transmettre à l'homme par le biais de leurs excréments. En effet, une étude récente conduite en France recense un plus grand nombre de décès par cancer du cerveau dans les régions où le pourcentage de personnes infectées par Toxoplasma est plus élevé, ce qui est le cas dans le sud de la France et l'Aquitaine ( Infection, Genetics and Evolution, mars 2012 ). Un an auparavant, l'équipe pilotée par Frédéric Thomas ( CNRS /IRD, Montpellier) avait fait le même constat pour d'autres pays.
source: Yahoo.fr