Père après 50 ans : trouver sa place


Être parent tardif comporte des inconvénients et des avantages, tant en matière de psychologie qu'en génétique.
Lorsqu'on lui parle de son désir de transmission, Emmanuel, 52 ans, répond d'une boutade: «Oh, ma “courroie” est bien fatiguée!» On ne le croira pas: père une première fois il y a vingt-six ans, ce publicitaire a eu un deuxième garçon il y a deux ans, et sa jeune femme (vingt ans de moins que lui) attend un bébé pour le mois de mai. Certes, cette dernière paternité, il dit qu'il n'en voulait pas, que c'est sous la pression de sa jeune compagne qu'il a cédé, mais il reconnaît aussi que l'annonce de cette nouvelle naissance agit dans sa vie comme «un coup de fouet»: «Je dois vraiment reprendre mon pouvoir dans cette famille, explique-t-il. Je suis désormais obligé de voir à long terme pour eux.» Au quotidien, cela s'exprime notamment par le fait de ne plus «rien laisser traîner»: «je n'ai pas d'autre option que de régler les choses les unes après les autres.»
source: Yahoo.fr