Sur Twitter, plus de 500 millions d'utilisateurs peuvent dire ce qui leur passe par la tête. C'est tout le problème. En 2012, plusieurs hashtags et tweets sont venus entacher la réputation du réseau social. Car pour l’instant, les limites de la liberté d’expression ne sont pas encore tout à fait définies sur Twitter. Associations et instances gouvernementales semblent vouloir réguler la situation. La requête de la ministre Najat Vallaud-Belkacem, qui souhaite entamer une concertation avec le réseau social afin de modérer tout commentaire raciste, antisémite, homophobe ou misogyne, est peut-être un premier pas. En attendant, retour sur une année mouvementée.
#Unbonjuif
En octobre, le hashtag #Unbonjuif devient le troisième sujet le plus "populaire" en France sur le site et entraîne une vague de propos antisémites.
L'Union des étudiants juifs de France (UEJF) s’indigne et demande à rencontrer les responsables de Twitter France pour évoquer la modération des messages. Le 19 octobre, l'avocat de l'UEJF annonce avoir officiellement obtenu de Twitter le retrait des tweets que l'association lui signalerait. Une soixantaine de comptes, signalés par l'UEJF, sont rendus inaccessibles.
Pourtant, fin novembre, l'Union des étudiants juifs de France assigne en référé Twitter afin de contraindre la plate-forme de micro-blogging à lui communiquer les données permettant d'identifier les auteurs de tweets antisémites ou racistes. Selon l'avocat de l'UEJF, une audience serait prévue le 8 janvier au tribunal de grande instance de Paris.
source: Yahoo.fr