Aurélie a une endométriose, Mathilde une dysovulation et pour Isabelle, c’est du côté de son compagnon que ça coince. Les causes d’infécondité sont diverses, parfois inexpliquées. En cause la maternité tardive notamment : les femmes font des enfants plus tard, attendent d’être bien installées dans leur vie professionnelle et de couple pour fonder une famille. Or il est prouvé qu’avec l’âge, la fécondité diminue. A son maximum chez une femme de 20 ans, elle décroît entre 30 et 35 ans, puis baisse plus sérieusement à partir de 35 ans. De même la contraception a amené une sorte d’illusion de la fécondité. Si l’on peut contrôler sa fécondité, c’est que quelque part on peut programmer la naissance d’un enfant. En réalité notre corps n’obéit pas si facilement à ces planifications. « Les ovaires sont sous la dépendance de notre système nerveux central, c’est lui qui commande les ovulations. Ainsi tous les évènements extérieurs peuvent impacter notre fécondité », souligne le docteur Christine Vadhat, gynécologue et obstétricienne, spécialiste de la question, qui observe d’ailleurs une augmentation de ces troubles de l’ovulation. Preuve que le mental, l’inconscient, jouent un rôle dans le fait de donner la vie.
source: Yahoo.fr