Etudiant à l'Université de San Diego Californie, Daniel
Chong était sensé passer la soirée chez des amis. Toutefois, c'était sans
compter sur l'irruption de la DEA dans l'appartement qui l'embarque et l'oublie
finalement cinq jours en cellule, le poussant à survivre dans des conditions
extrêmes. Un an après les faits, la justice a tranché : 4,1 millions de dollars
sont requis à son égard.
La fête à laquelle se rendait Daniel Chong le soir du 21
avril 2012 avait bien été repérée par les agents de la DEA (Drug Enforcement
Administration). L'appartement suspecté, dans la ville était supposé être
utilisé pour vendre de la MDMA, plus connue sous le nom d'"extasy",
d'être une plaque tournante de la ville de San Diego, nous rapporte CNN.
En tout, neuf personnes ont été arrêtées et la saisie
effectuée a été pour le moins effarante : 18 000 cachets d'extasy, marijuana,
fausses prescriptions de médicaments, champignons hallucinogènes, plusieurs
armes et des milliers de munitions. Parmi ces suspects arrêtés se trouve Daniel
Chong.
Obligé de boire sa propre urine
Après avoir constaté qu'il était étranger à l'affaire,
l'officier de police lui signifie que rien n'est retenu contre lui et lui lâche
"Accrochez-vous bien, on va venir vous chercher dans une minute". Or,
le temps s'allonge et la lourde porte de la cellule reste close. Il a
finalement attendu cinq jours et a survécu dans des conditions désespérantes.
Après trois jours sans manger ni boire, Daniel Chong a
notamment commencé à avoir des hallucinations, se persuadant que les agents
tentaient en fait de l'empoisonner via des gaz diffusés par les voies
d'aération. Torturé par la soif, il a également dû uriner sur un banc en métal
pour avoir de quoi s'hydrater après avoir tenté de déclencher les extincteurs
anti-incendie, fixés au plafond, en le frappant en vain avec ses mains toujours
menottées.
source : yahoo.fr