Un mois après sa libération, la Femen Amina rallume la mèche

"We don't need your dimocracy", lit-on sur le torse nu d'Amina Sbouï, alias Amina Tyler, cheveux courts et bouclés teints en rouge, cigarette aux lèvres et cocktail molotov dans la main. "Amina proteste contre la fausse démocratie des islamistes tunisiens", explique Femen France sur le réseau social.
Durant son procès, la jeune fille âgée de 18 ans avait continué à défié les autorités, laissant tomber à terre le voile traditionnellement imposé aux détenues pour se couvrir la tête devant la cour.
"Mon corps m'appartient"
Elle a passé près de deux mois et demi en prison pour avoir été arrêtée en possession d'une bombe lacrymogène après avoir peint le mot "Femen" sur le muret d'un cimetière afin de dénoncer un rassemblement salafiste interdit par les autorités. Libérée le 1er août, Amina reste inculpée pour profanation, même si la date de son procès n'a pas encore été fixée.

Le placement en détention d'Amina avait déclenché un vaste mouvement de solidarité en Tunisie comme à l'étranger, ONG, opposants et militants des droits de l'Homme voyant dans son arrestation une preuve du puritanisme que les islamistes d'Ennahda, qui dirigent le gouvernement, veulent imposer à la Tunisie.
source ; yahoo.fr