Baby-blues : façon de le surmonter



Pour toutes les femmes, mettre un enfant au monde est une expérience intense, pleine d’émotions. Sautes d’humeur, pleurs, irritabilité, peur de ne pas y arriver… Ces états d’âmes sont courants. Mais pas question pour autant de les ignorer !
Vous vous sentez déstabilisée
« Le baby blues est une crise normale de la maternité, rassure Pascale Rosfelter, psychologue clinicienne. La naissance est un bouleversement radical. C’est changer de place dans l’ordre des générations. On fait alors de ses parents des grands-parents et l’on devient responsable à son tour d’une autre vie que la sienne. Un enfant arrive et il nous fait changer d’identité. »



Que faire ?
Pour amortir le choc, mieux vaut sortir très vite l’airbag de la crise : le dialogue. Parler, notamment avec votre mère (ou une sœur, une amie) de votre naissance, de votre enfance, de vos émotions permet de nouer le fil d’une relation plus sereine bâtie sur le respect réciproque, voire la complicité. Le mieux est évidemment de l’amorcer durant la grossesse. Parce que neuf mois sont rarement de trop pour s’y préparer !
Vous pleurez pour un rien
Des paroles blessantes, le moindre incident peuvent prendre une ampleur sans commune mesure. Alors, vous pleurez lorsque votre bébé ne fait pas immédiatement son rot. Vous vous remettez en question dès que vous ne comprenez pas ses pleurs. Et puis vous le regardez parfois en vous demandant à quel moment vous allez l’aimer. « L’amour pour un enfant n’est pas inné, dit Pascale Rosfelter. Le lien vient peu à peu. Certaines femmes se sentent mères tout de suite, d’autres ont besoin de davantage de temps. Il n’y a pas de honte à cela. »
Que faire ?
Acceptez de craquer. C'est normal. Il faut dire que ce bébé, qui pleure et appelle la nuit, ne correspond pas tout à fait à celui que vous aviez imaginé. Après la naissance, une femme est souvent hypersensible. En devenant mère, vous devez faire place à un être nouveau et passer par un état de vulnérabilité. D’un point de vue symbolique, ces larmes peuvent aussi être entendues comme la suite d’un travail de deuil qui accompagne souvent la grossesse.
source: yahoo.fr