Téléphones portables : on limite l’exposition



On n’a toujours pas de certitude mais mieux vaut prévenir… et limiter son exposition aux radiofréquences. Pour cela, on privilégie le kit mains libres, on refuse un portable aux enfants, et on choisit un DAS (débit d’absorption spécifique) faible.
C’est ce que conseille l’agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), qui a publié aujourd’hui son rapport sur « radiofréquences et santé » (à télécharger ici en format pdf). « En 2011, le CIRC (centre international de la recherche sur le cancer) a classé les radiofréquences (dont la plus forte source est le téléphone portable) comme de possibles cancérogènes » a rappelé Marc Mortureux, directeur général de l’Anses.

 « Même si le niveau de preuve est limité, il faut être très attentif aux indices précoces. Nos conclusions, après analyses de toutes les études que nous avons pu trouver sur le sujet, sont qu’aucun effet sanitaire n’est avéré, mais que quelques publications évoquent une augmentation du risque de tumeurs cérébrales pour les utilisateurs intensifs à long terme. »
Or, à partir d’une demi-heure de téléphone collé à l’oreille par jour, on est un utilisateur intensif ! Autant dire que ça concerne pas mal de monde… Du coup, on passe au kit mains libres, et on choisit (grâce à la mention du DAS), le portable qui émet le moins de radiofréquences. Et on les refuse aux enfants, dont la boîte crânienne moins épaisse protège moins leur cerveau. Car « la maîtrise du risque, c’est la maîtrise de l’exposition, c’est comme cela que l’on préviendra le risque s’il est avéré un jour » propose Martine Hours, présidente du comité d’études scientifiques ‘agents physiques’.
Cependant, l’usage des téléphones est en évolution (on consulte ses mails sur son smartphone, on envoie des textos), et on utilise d’autres appareils de communications (les téléphones sans fil dans les maisons, les babyphones) qui fonctionnent avec des radiofréquences. Du coup, notre mode d’exposition varie. Et des inconnues demeurent là aussi quant à leurs conséquences dans ce contexte. Pour avoir des réponses, l’Anses appelle à des études sur ces nouveaux modes d’exposition.

source: yahoo.fr