Boire du lait peut améliorer la santé des plus pauvres



Généraliser la production et la consommation de lait en particulier auprès des plus démunis permettrait d’améliorer la santé des populations les plus pauvres en luttant notamment contre la malnutrition.
Le lait reste une denrée rare dans certains pays en voie de développement. La FAO, l’organisation de l’ONU pour l’agriculture et l’alimentation, insiste dans un nouveau rapport sur l’importance d’encourager sa production et son accessibilité auprès des populations les plus défavorisées.
Le lait et les produits laitiers "sont riches en micro-nutriments à même de lutter contre la malnutrition dans les pays en voie de développement où les régimes des populations défavorisées sont pauvres en amidon ou en céréales et peu diversifiés", explique à l’AFP Ellen Muehlhoff, responsable en chef du département nutrition à la FAO et co-rédactrice du rapport.
Le lait constitue la principale source de calcium dans l’alimentation humaine, indispensable pour le squelette et la santé des os. Fournisseur d’énergie (protéines et  lipides), le lait contient aussi du phosphore, potassium, d’oligo-éléments (zinc, iode, sélénium…) et des vitamines (A, B2, B1, B6…)  qui favorisent la libération d’énergie et le bon fonctionnement des cellules.
Ces qualités nutritionnelles rendent indispensable la consommation de lait par les enfants en pleine croissance. A titre d’exemple, un verre par jour de 200 ml de lait entier de vache fournit en moyenne à un enfant de cinq ans 21% des protéines nécessaires et 8% des calories, ainsi que des oligo-éléments essentiels, rappelle la FAO.
Problème, dans les pays pauvres, le lait est un aliment trop onéreux pour de trop nombreuses familles. La FAO encourage à développer l'élevage familial d’espèces laitières (vaches, brebis, chèvres, ânesses, chamelles, lamas, élans, rennes et yaks) dont certains présentent un intérêt pour les personnes intolérantes au lactose.
L’objectif de la FAO est d’augmenter de 25 % la consommation de lait dans les pays en voie de développement d'ici à 2025.


source: topsanté.com