Miel, pollen, gelée royale, propolis, cire et même venin d’abeille retrouvent aujourd'hui leur place dans les approches thérapeutiques naturelles.
Nées des larmes du dieu soleil Râ, selon la mythologie égyptienne ; esprits s’enivrant du pollen de la connaissance en Inde ; incarnation de l’âme chez les Grecs anciens ; symbole de royauté divine en Chaldée et en France… Depuis l’origine de l’humanité, toutes les civilisations ont attribué aux abeilles une fonction supérieure, spirituelle, comme chez les Celtes, pour qui l’abeille représentait la sagesse et l’immortalité de l’âme. Un ancien texte juridique gallois dit même que « la noblesse des abeilles vient du paradis, et c’est à cause du péché de l’homme qu’elles vinrent là ». Depuis plus de 5 000 ans, les médecins, sorciers et chamans reconnaissent les produits de la ruche – miel, pollen, gelée royale, propolis, cire, venin – comme le plus beau cadeau que les dieux aient offert aux hommes. Pourtant, l’apithérapie, déjà formalisée par Hippocrate, le père de la médecine, commence à se développer depuis seulement une vingtaine d’années…
Le miel, cicatrisant et antibactérien
Utilisé pendant les deux guerres mondiales pour accélérer la cicatrisation des plaies des soldats, le miel n’a été l’objet d’études scientifiques que récemment : à peine une vingtaine ont à ce jour été réalisées, parmi lesquelles celles du professeur Bernard Descottes (1943- 2009), fondateur de l’Association francophone d’apithérapie. Il a démontré par l’expérience clinique, sur des milliers de cas, les propriétés cicatrisantes et antibactériennes du miel.
D’autres expériences montrent aussi que, en raison de sa teneur en antioxydants, notamment en flavonoïdes – plus le miel est foncé, plus la teneur en flavonoïdes et oligoéléments est importante –, il peut contribuer à la protection contre certaines maladies dégénératives.
source: yahoo.fr